Pour moi, le 27 novembre se résume depuis onze années à une journée douloureuse, compliquée, remplie d'un souvenir qui ne peut que me marquer à vie. me détruire et me construire.
Kwal le retranscrit tellement bien avec les paroles de sa chanson des fleurs ! qui me touche et raconte des choses que je ne suis pas capable de mettre sur mot aussi bien et avec tant de clarté !
Mais cette année, je n'aurai pas "subi" cette date comme souvent.. non, cette année, j'ai été recouverte toute la journée de douces caresses et de baisers tendres..
Une bulle d'instants tranquilles et de sourires jolis.. lorsqu'à l'heure fatidique, sans pourtant consulter ma montre, j'ai quand même eu cette sensation que je
ressens à chaque fois que je parle d'elle, mes larmes ont coulé toutes seules, un petit message à mes soeurs d'amour qui m'ont répondu par leur amour aussi, un regard inquiet "mais tu pleures ?"
pas plus de question, pas de mots..
Il m'a juste serrée dans ses bras, sans rien demander, sans rien ajouter. Silence réconfortant. Et ça m'a touchée. ça m'a ramenée des années en arrière où un autre aussi à l'époque m'a juste serrée dans ses bras en haut de cette colline enneigée. sans rien dire, puisque de toute façon aucun mot n'aurait été utile ou juste. On avait les pieds trempés, nous étions glacés par la neige qui nous tombait dessus, mais le calme puissant de cet instant d'éternité a été ce dont j'avais besoin à l'époque.
Aujourd'hui encore je me dis que parfois, le silence, lorsqu'il est "dit" avec sagesse est la réponse la plus juste à ce besoin, que j'aurai je pense toujours, de réconfort pour cet instant qui sera sûrement toujours un peu douloureux et toujours un peu magnifique.
